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POUR LA PATRIE Par BINYINGELA TSHILOLO Willian(WIlly)



D'emblée, nous saluons les efforts fournis par l'actuel président dans sa quête effrénée visant à remettre la RD Congo dans le concert des nations, à préserver la paix non seulement avec ses pays voisins mais aussi avec le reste de l'Afrique et le monde. Nous saluons également les multiples efforts conjugués par nos forces armées pour la sauvegarde de notre intégrité territoriale. La question liée à l'embargo fait couler ancre et salive, ne pouvant rester indifférent, nous pensons apporter notre modeste contribution à ce sujet. En effet, il importe de rappeler de que l'embargo sur les armes institué depuis l'an deux mille trois par la résolution 1493 de l’ONU avait pour essentielle finalité de réduire le trafic d'armes à feu à destination de la RDC, et par ricochet, mettre fin à la terreur que sèment les groupes armées qui sévissent dans cette partie du pays. Cette mesure ne date donc pas d'aujourd'hui. La récente décision du conseil de sécurité des nations unies n'en était qu'une prorogation. Et, aux termes de cette dernière résolution du conseil de sécurité des nations unies, il convient de préciser que ce régime d’embargo interdit simplement toute forme d’appui aux groupes armés sévissant sur le territoire de la RDC, mais autorise les autorités du pays à faire l’acquisition de tout matériel nécessaire pour le maintien de l’ordre et la sécurisation des populations et ce sans aucune restriction. La seule restriction est liée au mécanisme de notification au comité des sanctions concernant l'achat d'une certaine catégorie d'armes indiquée dans l'annexe de cette résolution. Cependant, les mesures précitées restent purement théoriques car la réalité est toute autre. En effet, lors de son allocution aux nations unies, le président Félix a plaidé pour la levée de l'embargo quant à l'achat des armes pour permettre à son pays de faire face à l'agresseur. Certaines déclarations des forces vives de la nation, notamment la ligue des électeurs vont dans le même sens. Il convient aussi de souligner que les questions liées à l'armée sont des questions extrêmement délicates touchant à la sûreté de l'Etat et doivent impérativement être confidentielles. Comment alors justifier cette fameuse notification concernant l'achat des armes pour un pays sous agression ? Qu'est-ce qui rassure que l'information ne parviendra pas à l'ennemi, l'agresseur du Congo qui est le rwanda opérant par l'entremise du M23 ? Cette façon de procéder met en péril la sûreté de l'Etat et frise une complicité du conseil de sécurité des nations unies. Il faut que ça cesse ! Assez ! Que le Conseil de sécurité des Nations unies dénonce clairement le véritable agresseur du Congo et prononce des sanctions proportionnnelles aux crimes Commis. Nous exigeons également la création d'un tribunal pénal spécial afin de condamner ces graves violations des droits de l'homme. L'heure est grave, l'heure n'est plus à la distraction. Nous invitons tous les congolaises et congolais, toutes les forces vives de la nation, tous les partis et regroupements politiques à transcender les clivages politiques et concentrer toute l'énergie dans une seule direction en faisant de l'Est du pays une priorité, à soutenir le chef de l'Etat et nos forces armées afin de repousser l'ennemi et sauver le pays contre ce plan Machiavélique de balkanisation surnoisement orchestré par les ennemis de la République.

QUE JESUS CHRIST DE NAZAREH BENISSE LA RD CONGO


WILLIAM BINYINGELA TSHILOLO

bintshilolo70@gmail.com - 0033 753 89 29 07 - +33 781 736 115

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