Il est plausible que la neutralité est le mobile dominant qui a présidé pour l'instauration d'une présidence à société civile au sein de la CENI. Cependant notre miroir national nous renvoie le contraire. En effet, l'actuelle société civile congolaise et tout sauf neutre. Toutes les manoeuvres qui se constatent actuellement sur la scène politique congolaise prouvent à suffisance ce qu'est réellement notre société civile, particulièrement les confessions réligieuses.
L'incapacité pour ces confessions à dégager un compromis quant à la désignation du président de la CENI laisse à désirer et remet en cause la neutralité et l'apolitisme de l'église, lui faisant ainsi perdre toute crédibilité.
l’Eglise ne semble être au service de l’impartialité religieuse dont les diversités réduisent parfois l’efficacité de l’action entant que force sociale d’encadrement et de protection de troupeaux.
C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons en mars dernier, proposé une désignation du président de la CENI par ses pairs.
Cela étant, nous prions aux confessions réligieuses de dégager urgemment et impérativement un Compromis. En outre nous leur suggérons de porter leur choix sur la personne de Paul Nsapu Mukulu, l'homme du consensus, expert avéré en matière électorale et activiste des droits de l'homme.
La destinée d'une institution étatique ne peut être prise en otage par un groupe d'individus avides du pouvoir. Au cas contraire l'on se passera d'eux et le peuple congolais tranchera par l'entremise de ses représentants en désignant un président de la CENI.
BINYINGELA TSHILOLO William
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