Nous ne pouvons faire abstraction au droit légitime de l'honorable sesanga de défendre les intérêts du peuple en sa qualité de député national.
Néanmoins nous estimons que ce droit doit aussi être exercé de façon circonspecte, notamment en ce qui concerne la tenue de certains propros.
l'honorable Sesanga ne pouvait traiter le président Mboso de " voyou".
On peut émettre son point de vue et faire passer le message sans avoir à insulter ou imputer à ces pairs des faits comme tels. Ce comportement est indigne d'un homme d'Etat.
Il a indiqué dans son exposé que la délinquance renvoie à la violation des règles, et qu'une infraction est une délinquance.
L'expression " voyou" dont il impute à l'honorable Mboso tombe sous le joug du code pénal, elle est infractionnelle car constituant une imputation dommageable.
Qui est donc délinquant ? Le président Mboso ou lui ?
C'est simplement grotesque.
En somme, en tant que membre d'un corps hiérarchisé, le respect à l'égard de son supérieur doit être de mise. Le mieux à faire pour l'honorable Sesanga serait de retirer ce qui lui avait été demandé de retirer par son président, ou d'euphemiser carrément son langage avec un terme plus adéquat.
En outre, des tels agissements doivent être évités à l'avenir car indignes d'un homme d'Etat et ternissant l'image de cette institution.
Que Dieu bénisse la république démocratique du Congo.
BINYINGELA TSHILOLO William
binwilliam70@gmail.com - 0033 753 89 29 07
Comments