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Colette Nzinga: Je veux me consacrer à ma fondation et à notre parti «Ensemble Pour la République»

Dernière mise à jour : 7 déc. 2021


Colette Nzinga est arrivée en Suisse à l’âge de 11 ans. Ancien mannequin professionnel, entrepreneure (Chargé d'affaires), elle a créé la Fondation Colette Nzinga le Dieu de Moïse.


Proche de Moïse Katumbi et membre d’Ensemble Pour la République (EPR), Colette Nzinga a œuvré dans l’ombre lors de la campagne présidentielle de 2018 en République Démocratique du Congo (RDC).

Le 27 février 2021, depuis Lausanne en Suisse par un tweet, elle a déclaré quitter la plateforme Lamuka (plateforme politique congolaise créée par des membres de l’opposition en vue de désigner un candidat commun à l’élection présidentielle de 2018).

Entretien exclusif

Frenzi: Mme Colette Nzinga avec votre parcours riche en expériences,

quel est votre projet d'avenir ?

Colette: Ah bonne question ! Je veux me consacrer à ma fondation « Colette Nzinga le Dieu de Moïse » et à mon parti politique « L'Ensemble Pour la République » en sigle "EPR"

( L'Ensemble Pour la République, est un parti politique créé par Monsieur Moïse Katumbi CHAPWE qui en est le Président national et l'autorité morale )


Frenzi: Qu'est-ce qui vous a motivé à créer une fondation ?

Colette: De nature je vais être celle qui aime ses semblables (sourire) et surtout qui les booste. Voyez-vous je pense qu’il est important de responsabiliser les personnes que l’on veut aider plutôt que de les assister. C’est ça qui me motive.

Frenzi: Quel est l’objectif de la fondation ?

Colette: Notre fondation aide essentiellement les femmes. Cette aide consiste à l’autonomisation de la femme, à l’apprentissage et à la formation de métiers.

En RDC, beaucoup de jeunes filles diplômées ne travaillent pas parce qu'elles ne trouvent pas de travail . Avec notre fondation nous organisons des formations qui leur permettent d’apprendre un métier.


Frenzi: Quelles sont les activités que vous avez déjà organisées ?

Colette: Nous avons financé les études de 10 jeunes à Kikwit, après leur baccalauréat. Comme pour tous les jeunes en RDC, ils n’ont pas trouvé de travail après les études. Pour éviter que ces jeunes ne restent au chômage, notre fondation les a accompagnés avec l’achat de cabines téléphoniques pour les uns et l’ouverture de boutiques pour les autres.


Frenzi: Il vous arrive aussi d’accompagner des personnes qui ne sont pas à l’école ?

Colette: Bien sûr, nous sommes intervenus sur le cas très médiatisé de Chadrack.

Vous avez peut-être entendu parler de sa situation.

A 8 ans, Chadrack vendait des légumes à plus de 50 km de chez lui. Chaque jour il quittait la maison de ses parents à pieds située à l'est de la ville de Kinshasa vers l’aéroport de N’djili pour aller tenir son étal à Kintambo, une commune du nord-ouest de la ville de Kinshasa.


Frenzi: Alors Colette qu’avez-vous fait pour aider Chadrack ?

Colette: Après la médiatisation de la situation de Chadrack, notre fondation a ouvert une boutique « le Dieu de Moïse » « Chez Chadrack ». Nous sommes allés rendre visite à ses parents. Les conditions de vie de la famille était déplorable. Nous avons confié la gestion de la boutique aux parents de sorte que Chadrack reprenne le chemin de l’école comme tous les enfants de son âge.

Frenzi: Comment votre fondation est-elle financée ?

Colette: Aujourd’hui notre fondation est financée par les cotisations des membres et les dons de nos sponsors. il nous arrive aussi d'organiser les évènements culturel pour levée de fonds et financer divers projets de la fondation.


Frenzi : Quels sont les projets de votre fondation ?

Colette: Nous avons acheté un grand terrain près de l’aéroport de N’djili où nous allons construire un centre d’apprentissage de métiers d’une capacité de 120 apprentis.

Cet été avec nos sponsors, nous allons pauser la première pierre et dans la foulée démarrer la construction du centre.

Frenzi: Un message de la fin ?

Colette: Je pense que notre pays est arrivée à la croisée des chemins, il est temps que tous, nous soyons comme un seul homme pour sortir notre pays de ses difficultés.

Ma fondation se bat pour qu'aucune femme en RDC ne soit oubliée sur le plan professionnel. Je crois à l'autonomisation de la femme congolaise.


Frenzi: Colette Nzinga merci beaucoup !

Colette: Je vous en prie


Frenzi NZINGA / Toupresse.com

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