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Le Chef de l’Etat pour la sauvegarde de l’écosystème des régions traversées par les rivières...


Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, a appelé le gouvernement à assurer la sauvegarde de l’écosystème des régions traversées par les rivières Tshikapa et Kasai, aujourd’hui victimes des substances toxiques déversées ayant entraîné la mort brusque et importante des poissons et autres espèces animales aquatiques.


Le Président de la République, qui a lancé cet appel lors du dernier conseil des ministres fait sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, a indiqué, en outre, que « cette situation requiert une évaluation rapide des dégâts, pour gérer efficacement la pollution de ces eaux ». Ce, dans le souci de préserver également la santé des riverains.


Dans le même cadre, le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a été « instruit de prendre des dispositions nécessaires, en vue d’obtenir des explications auprès de l’ambassadeur de l’Angola accrédité en RDC, pour en savoir plus sur la survenance de cette situation et d’envisager la réparation des préjudices causés », ce pays se trouvant en amont des rivières précitées. « Rien ne saurait justifier, dans notre écosystème, la mort aussi brusque et importante des poissons et autres espèces des animaux aquatiques vivant dans ces eaux, en dehors de la présence des substances toxiques dont l’origine criminelle ne saurait être séparée de l’action de l’homme », a réagi dernièrement un député élu de Tshikapa joint par l’ACP.


De son côté, le président de l’ « Académie des sciences sur le Bassin du Congo » et Professeur à la faculté de Droit de l’UNIKIN, François Bokona Wiipa, affirme que la mine angolaise de diamants de Catoca, la 4ème plus grande au monde, serait à la base de cette situation, avec des coulées rouges s’échappant depuis le 20 juillet, d’après un rapport de Visio Terra se basant sur l’imagerie satellitaire.

Ce chercheur, également juge à la Cour constitutionnelle, qui indique que plusieurs rivières congolaises, dont les rivières Fimi, Kwilu, Kasai, Tshikapa, sont touchées par cette pollution consécutive à l’activité minière en Angola, propose par ailleurs, une solution juridique concertée entre tous les États membres du Bassin du Congo, afin de prévenir, dans l’avenir, des catastrophes de pollution de ce genre.


La vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba, a déjà dépêché, renseigne-t-on, des experts sur terrain pour suivre l’évolution de cette catastrophe écologique et proposer des solutions idoines au Président Félix Tshisekedi qui tient aux explications claires à ce sujet.


ACP/

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