La prudence devrait être de mise pour les Léopards de la RDC lundi à Cotonou contre les Écureuils du Bénin en match de la 2ème journée du groupe J des éliminatoires de la coupe du monde de football, zone Afrique.
A cette occasion, fort de leur trois points acquis jeudi dernier, à Antananarivo au stade Mahamasina en plein océan indien contre les Baréas de Madagascar par 0-1, les Ecureuils descendront dans l’arène avec la ferme ambition de glaner un premier succès à la maison, synonyme de maximum de points, soit 6 points en deux sorties dans cette compétition.
Dussuyer et la renaissance du Bénin
Sur l’échiquier continental, toutes compétitions confondues, le Bénin autant que ses clubs n’ont pas un seul repère de référence dans sa carte de visite. Ce qui relègue ces petits rongeurs ouest-africains au statut des « Petits poucets » sur papier. Sur le terrain et depuis quelques années, l’arrivée de l’entraîneur Michel Dussuyer à la tête du staff technique béninois a été le levier des mutations profondes.
Cuper à la quête de sa marque et de la puissance de la RDC
En face, les Léopards de la RDC quelque peu dans le doute après le nul de 1-1 concédé à Lubumbashi face aux Taïfa Stars de la Tanzanie, iront au contact des rongeurs béninois.
Pour ce déplacement, les poulains du technicien argentin n’ont pas une autre alternative de choix que celle de confondre ces Béninois dont la réputation de trouble-fête se porte bien depuis quelques années.
Selon les observateurs, le dernier succès béninois n’est pas un fait de hasard, sinon la suite d’une progression normale.
Pour preuve, en Egypte en 2019, les Écureuils du Bénin s’étaient offerts la peau des Lions de l’Atlas du Maroc qu’ils avaient éliminé en quarts de finale, réalisant ainsi leur plus grosse performance de l’histoire dans une phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.
Auparavant, aux éliminatoires de cette même compétition, toujours sous la houlette de Michel Dussuyer, les Écureuils avaient bousculé les Black Stars du Ghana et les Lions Indomptables du Cameroun qu’ils avaient contraints à des résultats nuls.
Autant de raisons pour aviser les Léopards en reconstruction et à la recherche de ses marques de puissance depuis l’avènement de Cuper afin de savoir sur quoi s’en tenir. Quelles que soient les circonstances, aucune excuse ne peut justifier toute contre-performance congolaise à Cotonou à même de brouiller l’avenir du pays dans la course à la qualification.
RDC : se sublimer face à toute épreuve
En dépit de peu de temps de préparation accusés par le capitaine Marcel Tisserand et ses co-équipiers, et sans minimiser ou trop surestimer les Écureuils, les Léopards de la RDC devraient se mettre à l’évidence et se dire qu’ils auront en face un groupe solidaire, collectif bien en place sur le plan technique et tactique sans véritable star.
Voilà pourquoi, les onze nationaux congolais devraient se sublimer lundi à Cotonou en vrai commandos pour leur permettre de dicter leur loi sur les rongeurs béninois dont la cote est à la hausse et plus que favoris.
«A cœur vaillant, rien d’impossible», dit un adage, comme pour pousser les Léopards à noyer les ardeurs outrecuidantes des Ecureuils.
Un quatuor burkinabé pour le match Benin-RDC
Un quatuor burkinabé a été désigné par la commission de la Fédération internationale de football association (FIFA) pour officier le match Benin-RDC du 6 septembre 2022 au stade de l’Amitié à Cotonou.
Il s’agit de Jean Ouattara comme arbitre central. Il sera secondé par ses compatriotes Tiama Seydou, Sanou Habib et Deiro Hamidou comme assistant 1, 2 et 3 l’arbitre. Le mauritanien Lemghafry Bouchaab fera quant à lui, office d’assesseur des arbitres tandis que le cap-verdien Carvalho Semedo sera le commissaire au match.
ACP/Kaz/May
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