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Greenpeace appelle à l’annulation de 4 contrats forestiers « illégaux »


L’organisation de protection de l’environnement Greenpeace a demandé jeudi au président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, « d’ordonner l’annulation immédiate » de quatre contrats forestiers conclus par le ministre de l’Environnement, en violation d’un moratoire de 2002, selon elle.


Greenpeace Afrique « demande au président de la République d’ordonner l’annulation immédiate de quatre contrats de concession forestière illégaux signés le 11 juin 2020 par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Claude Nyamugabo », selon un communiqué. Pour l’ONG, l’attribution de ces quatre contrats représente « une violation du moratoire » institué par les autorités en 2002 sur l’attribution de nouvelles concessions forestières industrielles en RDC. Ces quatre contrats « secrets », qui couvrent 777.639 ha, ont été conclus en faveur de la société congolaise « Groupe services » qui « n’a aucune expérience dans l’exploitation forestière », déplore l’organisation. Trois concessions concernées par ces contrats sont situées dans la province de Maï-Ndombe (Sud-Ouest) et une dans la province du Bas-Uélé (Nord). Contactés par l’AFP, les services du ministère de l’Environnement n’ont pas réagi immédiatement. Grande comme cinq fois la France, la RDC abrite plus de 60% des forêts denses du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical de la planète après l’Amazonie. Officiellement, seuls un peu plus de 11 millions d’hectares (110.000 km2) ont été concédés par l’État à des industriels pour l’exploitation du bois. La déforestation constitue une menace dans la lutte contre le changement climatique, en libérant du dioxyde de carbone stocké en grande quantité dans les tourbières des forêts tropicales de la RDC, souligne Greenpeace.


AFP

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