
Le 18 mai depuis le Palais de l'Elysée le président français Emmanuel Macron réunira une quinzaine de dirigeants africains, ainsi que des institutions multilatérales, pour tenter de trouver des solutions à la crise économique et financière que traverse le continent africain.
L’Afrique sera représenté mardi en présentiel par leurs chefs d'Etat : le nord avec la Tunisie et l’Egypte, l’ouest avec le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana, le Mali, le Nigeria, la Mauritanie et le Sénégal, l’est avec le Soudan et l’Ethiopie, l’Afrique centrale avec la République démocratique du Congo et le Rwanda, et l’Afrique australe avec l’Angola et le Mozambique.

" New Deal " le président français Emmanuel Macron, rappelant la politique du président américain Franklin D. Roosevelt pour contrer les effets de la crise de 1929 et qui s'est traduit notamment par l'injection de crédits supplémentaires et d'un moratoire sur les dettes.
La crise économique et financière que traverse le continent africain risque de créer la réduction des opportunités économiques, une migration subie et l'expansion du terrorisme ce que craignent les pays européens.
Sur le plan sanitaire, le continent africain a jusqu’ici été relativement épargné par la pandémie de Covid-19
Toutefois, sur le plan économique, le continent subit de plein fouet le ralentissement commercial et financier mondial.

A la différence de l’Europe ou des Etats-Unis, l'Afrique n’a pas bénéficié de plans de relance chiffrés à plusieurs centaines voire milliers de milliards de dollars de la part de banques centrales.
Selon le FMI, les pays d'Afrique subsaharienne pourraient se trouver face à un déficit de financement de 290 milliards de dollars d'ici 2023 et les besoins de financement de l'Afrique sont estimés à 400 milliards de dollars.
Néanmoins, selon Marc Raffinot, enseignant-chercheur à l’Université Paris Dauphine: " La dette africaine était déjà très importante avant la pandémie et les risques de surendettement menacent actuellement surtout les pays à faibles revenus […] "

Ce qui pose problème est la mise en place des mécanismes de " New Deal ",
les pays africains ont tendance à ne pas les validés car ils seront probablement adossés à un plan de contrôle de la dette. Or, actuellement, les pays africains ont surtout besoin de financements massifs à long terme, pour construire une véritable industrie. Et aujourd'hui les pays africains sont convaincus que l'Occident ne les a pas aidé à construire cette industrie. selon Chicot EBOUE Professeur de l’Université de Lorraine
Ce sommet permettra également de discuter de la relance économique du continent.
Comment l’Afrique peut-elle retrouver le chemin de la croissance ?
Quels en seront les acteurs dans le secteur privé africain ? Et que peuvent faire les bailleurs pour soutenir ce secteur ?
Par Frenzi / Toupresse.com
Bobo IKELE
Est ce un hasard si la France qui est en crise, et dont les projections ne promettent pas un futur économique positif, est l'initiateur de ce sommet ? Quand est ce que nos dirigeants apprendront à se prendre en charge et à cibler les besoins du continent par rapport à nos besoins, et non par rapport aux agendas cachés de l'occident ?
La France et leurs alliés n'ont aucun intérêt à voir l'émergence d'une Afrique industrialisée. Chose contre laquelle ils luttent stratégiquement, mais nous ne sommes toujours pas en mesure de l'imprimer. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour ma part.