
njection d’un vaccin contre Ebola à Goma, dans l’est de la RDC, en novembre 2019. PAMELA TULIZO / AFP
Vaccination, dépistage, traitement… Le pays, qui vient de s’extirper de trois épidémies successives depuis 2018, a considérablement progressé dans sa gestion de la maladie.
La situation semblait critique. En mai, lorsque la onzième épidémie d’Ebola éclate dans la province de l’Equateur, la République démocratique du Congo (RDC) doit déjà faire face à un autre foyer, dans l’est du pays. A la tête de la riposte, le professeur Steve Ahuka ne se laisse pas décourager. « C’était compliqué, se souvient-il. Mais on savait qu’on avait les bons outils pour la vaincre. » Six mois plus tard, le 18 novembre, la RDC s’extirpe enfin de trois épidémies d’Ebola successives depuis 2018. Désormais, le virus semble plus contrôlable que jamais.
La recherche scientifique sur Ebola a connu une accélération importante pendant les flambées congolaises. D’abord avec le déploiement d’un premier vaccin. Produit par le laboratoire Merck et testé lors de l’épidémie en Afrique de l’Ouest à partir de 2014, il a été expérimenté dès 2018 en RDC. Les résultats ont convaincu les acteurs de la riposte : 97,5 % d’efficacité selon l’Organisation mondiale de la santé (OM
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