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Félix Tshisekedi vole au secours d'Emmanuel Macron à PARIS

Dernière mise à jour : 30 avr. 2021


Vendredi 23 avril, onze chefs d’États parmi lesquels le président Emmanuel Macron et le président Félix Tshisekedi, ont fait le déplacement à N’djamena, la capitale tchadienne,

« pour rendre hommage au président défunt Idriss Déby et pour soutenir le processus de transition qui doit ouvrir la voie à la démocratie et à la stabilité du Tchad », a souligné Emmanuel Macron.

Selon certaines sources, c’est à N’djamena que le président Félix Tshisekedi a reçu d’Emmanuel Macron l’invitation à le rencontrer rapidement à Paris. « Merci de me recevoir si rapidement à Paris… » a souligné le président Félix Tshisekedi.

Selon l’Élysée, le président français s'est aussi entretenu jeudi soir avec le président de la commission de l'Union africaine Moussa Faki Maqamat, le président mauritanien Mohamed Ould El Ghazouani, le président de la transition malienne Bah N’Daw et le président du Niger Mohamed Bazoum.

Dans la lutte contre le djihadisme au Sahel, le Tchad est l’allié le plus solide de la région aux côtés de la force française Barkhane dont le QG est installé à N'Djamena.

La présence d’Emmanuel Macron aux obsèques du président Idriss Déby a été considérée par l'opposition tchadienne et des ONG internationales comme un signe de soutien de la France au Conseil militaire de transition (CMT) dirigé par Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président tchadien.


A deux reprises la France a sauvé militairement le régime de feu Idriss Déby menacé par des rebelles en 2008 et 2019.


Aujourd’hui avec la disparition d’Idriss Déby, la France, dont le QG de la force Barkhane est installé à N'Djamena, ne peut pas intervenir directement au Tchad sans le soutien de l’Union africaine et du G5 Sahel.

C’est en tant que président de l’Union africaine, partenaire stratégique de la France, que Félix Tshisekedi a été invité inopinément à Paris pour discuter de la feuille de route de l’UA suite à la situation tchadienne ?


Sur le perron de l'Elysée, dans un communiqué commun, les deux présidents « demandent la cessation de toutes les formes de violences et rappellent leur soutien à un processus de transition inclusif, ouvert à toutes les forces politiques tchadiennes, conduit par un gouvernement civil d'union nationale et devant mener le pays à des élections dans un délai de 18 mois ».

En prenant la parole le président Félix Tshisekedi a profité de l'occasion pour relever qu’à l’est de la RDC s’est créé un groupe à tendance islamiste qui sème la terreur auprès de la population de cette partie du pays. « Nous avons comme objectif de faire taire les armées. C’est pourquoi, je ne me lasserai pas de sensibiliser la communauté internationale par rapport aux zones de violences en Afrique et dans mon pays la RDC », a-t-il indiqué.


Des affrontements ont repris dans le Nord Kanem entre l’armée tchadienne et les rebelles du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (Fact).

Le Tchad peut demander l’activation de l’accord de coopération militaire avec le Niger dans le cadre du G5 Sahel pour prendre en tenaille les rebelles du Fact qui fuient au Niger voisin.


Par FRENZI / Toupresse.com






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