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Contestation du gouvernement Sama: « nos députés nationaux ont le droit de parler.



Contestation du gouvernement Sama: « nos députés nationaux ont le droit de parler. C’est eux qui ont pris le risque » augustin Kabuya

Le Secrétaire General de l’Union pour la Démocratie et le programme Social(UDPS) n’a pas du tout apprécié les critiques assénées sur les députés révolutionnaires au sein de l’Union Sacrée. Pour fustiger leur absence dans l’équipe gouvernementale du premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

C’est ce qu’il a fait savoir lors de son passage dans la province du Kongo-Central où il a procédé à l’installation du nouveau comité fédéral de Kisantu et de Mbanza-Ngungu.


A en croire le SG du parti au pouvoir dans «Nos députés nationaux ont le droit de parler, car, ce sont eux qui ont pris le risque pour renverser les obstacles qui nous empêchaient de bien évoluer. » a-t-il dit.


Avant de préciser qu’on peut pas leur manquer de respect suite à leur point de vue.


« Certes qu'on peut avoir des points de vues divergeants, mais on ne doit pas leur manquer du respect. Puisque c'est grâce à eux que nous avons déraciné le régime de Kabila que la communauté internationale considérait comme invincible et dont le départ brutal pouvait provoquer un bain de sang.» a-t-il renchérit.


En outre, Augustin Kabuya s’indigne en questionnant, « Nos députés nationaux étaient-ils importants seulement pour renverser le bureau Mabunda et le Gouvernement Sylvestre Ilunga? » s'est-il interrogé.


Ce qu’il a apprécié de ces élus est que « ils déclarent se reconnaitre en la personne du Chef de l'État. Dès lors, nous refusons tout discours du genre: si vous ne voulez pas, on va dissoudre le parlement. Cette manière d'agir doit cesser » a tranché le numéro 2 de l'UDPS.


Il souligné également que cette formation gouvernementale contestée prouve à suffisance que c’est une œuvre humaine, car, Tout ce que nous voyons atteste que seul Dieu peut présenter un travail sans aucune imperfection. Car, si le nouveau gouvernement n'avait pas enregistré des contestations, nous serions au même pied d'égalité à Dieu. Notre Premier ministre est un humain et a des faiblesses. Il a fallu que tout ceci arrive pour que Dieu ait raison.»


Par contre, aux députés nationaux de savoir que « « Tous nous sommes co- gestionnaires du pays. Nul ne sera épargné au jour des élections devant le souverain primaire.

On va nous juger tous de la même manière. Que personne ne vous dise qu'il ne connait pas la gestion du pays. Car, on gère tous ensemble», a-t-il conclu.


Il profite de cette occasion pour appeler à population à répondre présent lors de l’investiture du nouveau gouvernement.


Theo Liko / http://editeur.cd/

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