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CENI: Le président Félix Antoine Tshisekedi veut en finir avec la mise en place de la CENI

Dernière mise à jour : 7 déc. 2021


La réforme de la commission électorale nationale indépendante CENI initiée par Christophe Lutundula arrive à son terme. « La finalité des réformes attendues d’urgence dans ce domaine est de renforcer les mécanismes légaux susceptibles de garantir l’indépendance, la neutralité et l’impartialité de la CENI de façon à rassurer tous les compétiteurs électoraux de la crédibilité des élections de 2023 » selon la plate-forme des confessions religieuses.


Le choix de Ronsard Malonda posait pour l'UDPS un problème de légitimité : «M. Ronsard Malonda est contesté par les confessions religieuses dont il serait l’émanation, notamment les catholiques, protestants et les kimbanguistes.»

Dans le même temps, la plateforme de l'opposition Lamuka se disait aussi indignée et demandait au peuple de s'opposer avec la dernière énergie à ce qu'il qualifiait de forfaiture qui tend à pérenniser les « anti-valeurs ».

Ces mobilisations avaient conduit le chef de l’état à ne pas entérinement le choix de Ronsard Malonda.

L’Assemblée nationale a approuvé, vendredi 28 mai 2021, le rapport de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) présidée par le professeur constitutionnaliste André Mbata relatif à l’examen de la proposition de loi organique modifiant et complétant la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante, CENI, telle que modifiée et complétée par la loi organique n°13/012 du 19 avril 2013 initiée par Christophe Lutundula

Selon le document final de la commission politique et administrative (PAJ) qui a été approuvé par l’Assemblée nationale, la nouvelle CENI sera composée de 15 membres dont 6 pour la majorité estampillée, Union Sacrée, 4 pour l’opposition et 5 pour la société civile.

Le bureau de la CENI sera composé de 7 membres (1 société civile, 4 majorité, 2 opposition). Avec le poste de deuxième vice président est créée pour l'opposition politique.

Deux organes resteront inchangés le bureau et la plénière.


" Chers collègues, nous avons suspendu la séance à ce stade. Nous accordons 48 heures aux honorables députés nationaux pour le dépôt des amendements selon la procédure et deux jours à la commission PAJ pour les travaux", a dit Christophe Mboso, Président de l'Assemblée nationale lors de la plénière.


En suite la loi portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante passera au sénat.

Lorsque la procédure législative sera terminée, le chef de l’état SE Felix Antoine Tshisekedi va publier la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI.

A partir du moment où la loi est promulguée par le chef de l’état, les confessions religieuses vont se réunir pour choisir le président de la CENI, les autre composantes, les représentants des partis politiques et de Société civile se réuniront en commission mixte pour composer l’équipe complète de la CENI qui sera adoptée à son tour par l’assemblée nationale. Le président de la république va enfin promulguer une ordonnance portant la mise en place de la commission électorale nationale indépendante (CENI).


Les enjeux de la CENI sont tels que chaque composante souhaite contrôler cette commission. Qui contrôle la CENI gagne les élections ! Cette hypothèse ne tient plus la route dans la situation politique actuelle de la RDC.

L’organisation des élections de 2023 en RDC représente une nouvelle étape importante dans le processus de consolidation institutionnelle du pays, débuté depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Antoine Tshisekedi à la tête de la RDC.

Ces élections doivent être libres, transparentes et sans contestation pour donner au nouveau future président élu la légitimité totale de diriger le pays.

Ces élections sont attendues par la communauté internationale afin que la RDC retrouve sa place dans le concert des nations. La tenue des élections en 2023 est aussi une grande opportunité qui s’offre au pouvoir actuel de démontrer sa capacité de donner la parole au " peuple d’abord " pour qu’il choisisse réellement ses dirigeants.


Il faut à la tête de la CENI, un technicien Ayant une grande maîtrise du processus de démocratie et des élections, mais non un politicien.

Quelqu’un à qui la communauté nationale et internationale doivent faire confiance lors de la proclamation des résultats des élections.

Qui alors peut remplacer Mr. Corneille Nangaa à la tête de la CENI ?


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Frenzi NZINGA / Toupresse.com

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